Après un délicieux petit déjeuner, nous exprimons notre gratitude à notre hôtesse. Claire, la pèlerine, se dirige vers le Puy, tandis qu’Ascagne et moi prenons la route de Figeac. La pluie s’est arrêtée et le soleil brille ce matin, ce qui est plutôt agréable. En traversant le village, nous suivons le GR. Sur les hauteurs, je me retourne pour admirer Livinhac-le-Haut dans son ensemble, et je trouve le paysage magnifique. Nous avons la chance d’avoir un temps clair et pas trop froid. Mon compagnon de route prend de l’avance. Aujourd’hui, nous traversons et admirons les paysages du Lot. Parfois, le terrain est assez humide, comme lors de la traversée de l’étang Guirande, où nous avons les pieds dans l’eau. Le GR nous mène au sommet de Figeac, et la descente par la route est raide. Je tombe alors sur la rue Medge, un clin d’œil à ma copine Élodie et son père René Medge. J’entre dans Figeac pour rejoindre mon hôtel Le Foirail. En hiver, tous les gîtes de Figeac sont fermés et les rares hôtels ouverts sont complets. Mon compagnon de voyage doit parcourir 10 km pour trouver un gîte. J’appelle le gîte suivant et découvre avec déception qu’il ferme le week-end. Je décide de rester à Figeac le dimanche, car j’ai la chance de pouvoir conserver ma chambre. Quand on voyage seul, l’hôtel est moins convivial qu’un gîte. Ascagne et moi partageons une dernière bière avant de nous séparer. Je ne reverrai pas mon jeune compagnon, mais nous resterons en contact. Le chemin forge des amitiés solides. Je partirai pour Cajarc lundi. L’étape sera longue. En attendant, je vais explorer la ville de Figeac. Je vous recommande de visiter l’église Notre-Dame du Puy pour son aspect spirituel. À noter, le célèbre égyptologue Jean-François Champollion, dit Champollion le Jeune, est né le 23 décembre 1790 à Figeac. Ne manquez pas le musée Champollion, c’est extraordinaire.
