
5 minutes pour une étape du Compostelle eps 4
7h30 petit déjeuner avec les enfants de Maud qui vont partir à l’école. Ici les gamins, ils sont tous supporters de l’AS Saint-Etienne. Ceci dit pour les gens de ma génération cela représente quelque chose ces Verts. Puis pour moi c’est le départ. Il fait pas très chaud dehors –3°. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai envie d’un steak de l’Aubrac ? Du coup je retourne dans le centre de Saugues pour aller place Limozin, chez le sympathique Julien Bonhomme, boucher traiteur de son état, et je me prends 500 g de viande hachée d’Aubrac, une tranche de terrine de lapin. Et pour compléter le tout du pain chez M. le boulanger. Ça devrait me faire les 2 repas. C’est important pour le moral la nourriture terrestre, non ? Je pars pour de bon cette fois-ci. Il est 9 h. Tony et sa petite chienne partirons plus tard. A la sortie de Saugues je passe devant la statue d’un pèlerin en bois qui m’indique le chemin à suivre. Le GR65, ce n’est pas que du sentier, il longe pas mal de route. En règle générale la circulation est quasi inexistante, mais cela ne nous empêche pas de faire attention. Après Saugues j’entre dans le village Le Pinet. Il y a un point d’eau pour les pèlerins. Mais en hiver c’est gelé et l’eau est coupée de façon à ce que les canalisations n’explosent pas. Donc ne faites pas comme moi prenez une ou deux bouteilles d’eau avant de partir. Contrairement à ce que l’on pourrait croire on boit beaucoup en hiver. Et surtout si vous faites 20 a 25 km. Je traverse le village en suivant le Camino pour me diriger vers la Clauze. Une aire de pique-nique est à la disposition des marcheurs, devant le Donjon. Celui-ci est une propriété privée, c’est donc à respecter. Là j’ai trop faim je me fais un sandwich avec 250 grammes de viande. Mes copains végétariens vont me prendre pour un dingue. J’allais repartir quand Tony arrive sur ces entrefaits. Il me dit qu’il va dormir dans ce village car son genou lui fait mal. En effet à la Clauze il y a une petite bâtisse modeste, reconnaissable à sa cloche, qui abritait la « béate » du village. Cette religieuse instruisait les enfants, soignait les malades et organisait les veillées. Comme le berger, elle était nourrie par les habitants du village. Aujourd’hui, ces maisons sont, dans le meilleur des cas, transformées en salles de réunion ou en gîte ruraux. et sont mises à la disposition des pèlerins. Il y a une cheminée du bois à disposition. Vos seules obligations quand vous partez, est de remettre du bois à l’intérieur, de nettoyer le local et de remettre en place la palette en bois devant la porte pour éviter que les animaux ne squattent l’endroit. En face de la maison, sur l’aire de pique-nique il y a un local à poubelle pour recueillir et évacuer les déchets. J’abandonne mon compagnon de voyage et me dirige vers Chanaleilles. Je passe Le Falzet avec sa ferme à fromage. L’hiver tout est fermé. Puis le GR65 m’entraine vers le hameau de Villeret d’Apchier. Vous passerez devant l’auberge des 2 pèlerins qui est à vendre. C’est aussi en été un point d’arrêt du Compostelle Bus. Par contre je ne verrai pas Chanaleilles, qui se trouve en dehors du Camino.
Ce qu’il y a de drôle quand on passe dans ces villages en hiver, c’est que l’on ne croise absolument personne. Mais il y a un nombre incalculable de chats qui sont un peu à l’abandon. Du moins ils semblent l’être. Une fois Chanaleilles derrière moi j’entre dans la forêt de Gévaudan. Sincèrement en hiver c’est magnifique, voir exceptionnel. Je n’ai rencontré personne et marché seul dans ces endroits rendent l’instant magique de par les couleurs de la forêt, les bruits, et surtout les odeurs. Arrivé à 2 km de la ferme je suis obligé de m’arrêter, je suis rincé. Le froid a eu raison de mes réserves énergétiques. Un petit arrêt de 15 mn me sera salutaire après avoir englouti 2 barres énergétiques et bu un coup d’eau. C’est reparti. Je sors de la forêt pour arriver sur le plateau de Sauvage qui est à 1304m. La forêt est un peu plus haute 1370m. J’arrive enfin à La Ferme de Sauvage. L’endroit est exceptionnel . L’ensemble a été entièrement rénové par un collectif d’agriculteurs. Il y a 41 places. Je me dirige vers l’accueil pèlerin. Une charmante dame vient à ma rencontre. Elle va me montrer mon dortoir, la cuisine pour que je puisse me faire mon dîner, etc… 1 heure après mon arrivée un autre pèlerin arrive. Ce sera mon 3ème compagnon de route. Il s’appelle Joachim. Il a 23 ans. Nous sommes 5 dans l’établissement, 2 pèlerins, 1 randonneur, et 1 couple en vacances dans la région. Demain destination Aumont d’Aubrac soit 33 kms.
La bête de Gevaudan mythe ou réalité?
Depuis plus de 250 ans maintenant, de multiples théories sont avancées pour tenter d’expliquer la centaine d’attaques mortelles recensée au nord de la Lozère entre 1764 et 1767. Loup, hybride, chien dressé pour l’attaque, animal exotique, loup-garou ou tueur en série, les avis divergent et le mystère autour de l’histoire la Bête du Gévaudan reste entier.
La Forêt du Gévaudan : Un Grand Domaine Forestier
La Forêt du Gévaudan est un vaste domaine forestier situé dans la région du Massif central en France. Avec ses paysages pittoresques et sa biodiversité exceptionnelle, cette forêt est un véritable trésor naturel.
Avec une superficie de plus de 100 000 hectares, la Forêt du Gévaudan offre un havre de paix pour les amoureux de la nature. Elle abrite une grande variété d’espèces végétales et animales, certaines étant même endémiques à la région. Les randonneurs et les amateurs de plein air trouveront ici de nombreux sentiers balisés pour explorer la forêt et découvrir sa beauté sauvage.
